Triumph Bonneville – La piste aux étoiles

De gauche à droite et de haut en bas: Lemmy Kilmister – Paul Newman – James Dean – Bruce Springsteen – Elvis Presley – Clint Eastwood – Bob Dylan – Steve McQueen – Warren Beatty – Fonzie – Marlon Brando.

Celebrities on Triumph

Septembre 1956. Le tonnerre gronde sur les Salt Flats de Bonneville dans l’Utah. Le texan Johnny Allen pulvérise le record de vitesse à moto en atteignant plus de 345 km/h au guidon d’un engin propulsé par un moteur Triumph de 650 cm³ alimenté au méthanol. Triumph devient alors le constructeur de deux-roues motorisés le plus rapide de l’histoire et dévoile au Salon de la Moto de Londres en 1958 la Bonneville T120. Le succès est immédiat et le modèle se décline en différentes versions. Coupes et trophées viennent garnir les étagères du constructeur. La Bonneville remporte de nombreuses victoires sur le Tourist Trophy et devient dans les années 60 & 70 une véritable icône lorsque les stars de l’époque décident à rouler en anglaise… Steeve McQueen évidemment mais également Clint Eastwood, James Dean, Bob Dylan, Marlon Brando et d’autres s’approprient le désormais emblématique bicylindre… Véritable mode de vie, symbole de liberté, de rébellion et de contre culture, la Bonneville devient la moto dont tout le monde rêve. Autres temps autres mœurs. Dans les années 2000, après une longue période d’oubli provoquée par l’ hégémonie de la production japonaise, la mode néo rétro repositionne la marque anglaise sur le devant de la scène. Les célébrités découvrent les charmes d’antan et surfent avec une allégresse sans égale sur la vague désormais tendance et rémunératrice du Vintage. Films, courts métrages, séries, publicités et autres événements médiatiques remettent la Bonnie au goût du jour en confiant son guidon à David Beckham, Hugh Laurie, Daniel Day-Lewis, Tom Cruise, Bradley Cooper, George Clooney ou Ewan McGregor. Même Pink a jeté son dévolu sur un T100 pour accompagner Carey Hart, son mari et ancien pilote de motocross et de free style. C’est dire!

Patrick BETAILLE, juin 2018