In Vinyle Veritas – Nouvelle Édition!

 

In Vinyle Veritas – Éloquence et Désaveu du Covert Art. Nouvelle étape pour le livre consacré à la censure des pochettes de disques et à la petite histoire des illustrations de 33 Tours emblématiques. Toujours en autoédition, la NOUVELLE VERSION AUGMENTÉE et DÉFINITIVE est désormais disponible. 

• 325 pages: Soit 50 de plus.
• 190 chroniques: Soit 35 de plus.
• 300 illustrations: Soit 40 de plus.

Soyez donc les bienvenus dans ce nouveau voyage au cours duquel vous constaterez que la musique s’écoute aussi avec les yeux et que, souvent, l’INTERDIT donne de la saveur et du talent au Rock.

👉  Infos, Détails et Commandes : IN VINYLE VERITAS👈

Patrick BETAILLE, avril 2023

 

la Musique joue des tours

 

[Marcel Destroy – Philosophe approximatif]: ″J’aime tellement la musique que les 33 tours je les passe en 45 tours afin de pouvoir les écouter plus souvent! – I love music so much that I play LPs into 45 rpm so I can listen to them more often!

Patrick BETAILLE, février 2023

Rock Anthology – 1973

 

Il est indéniable que le rock moderne doit énormément aux seventies. Pink Floyd, Led Zeppelin,  Aerosmith, Alice Cooper et d’autres inspirent parfois encore – et heureusement – de nombreux groupes contemporains. Dark Side of the Moon reste l’un des albums les plus vendus au monde, Alice Cooper brasse des billions et veut être élu et un dirigeable se pose sur la Chaussée des Géants.

Petit voyage sur un chemin de mémoire pavé de certains de ces albums intemporels, sortis il y a un demi-siècle, et qui ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la musique populaire sur laquelle ne régnait pas encore une Aya Nakamura autotunée jusqu’au cul et aux nibards.

1973: Janvier – Deep Purple: Who Do We Think We Are • Février – Iggy Pop & The Stooges: Raw Power. • Mars – Byrds: Byrds. Beck Bogert Appice: BBA • Avril – David Bowie: Aladin Sane. Eagles: Desperado • Mai – Mike Oldfield: Tubular bells • Juillet – Mott The Hopple: Mott – New York Dolls: new York Dolls • Octobre – Lou Reed: Berlin • Novembre – Roxy Music: Stranded. Ringo Starr: Ringo • Décembre – Wings: Band on the Run

Alors oui, je sais. Il en manque. Beaucoup, et des bons en plus: Caravan, John Cale, Tom Waits, Cat Stevens, Elliott Murphy, Procol Harum, Graham Nash, John Lennon, Billy Joel, Stevie Wonder, Genesis, Black Sabbath, Lynyrd Skynyrd, Wailers, Queen, Who, King Crimson, Bruce Springsteen, Stones, etc..!

Patrick BETAILLE, février 2023

 

 

Delphine Leverrier – Au Fil du Rock

 

Delphine Leverrier – styliste de formation et diplômée de l’ École supérieure des arts et techniques de la mode – à effectué de nombreuses missions au sein de prestigieuses maisons de couture parisiennes (Cartier, Yves Saint Laurent, etc.), principalement en tant que brodeuse. Parallèlement, pour donner libre cours à ses envies, cette artiste se laisse aller à pratiquer son art dans d’autres domaines. Elle s’est ainsi amusée à réaliser une série de poupées faites à la main ou encore à magnifier de vieilles photos trouvées dans ses greniers en leur apportant des touches de couleurs. Passionnée de musique et collectionneuse de vinyles, l’idée lui est venue d’exprimer sa dextérité en customisant des pochettes d’albums afin de leur offrir un nouvel éclat.
À l’aide de strass, de paillettes et de fils métalliques multicolores, or ou argent, Delphine sublime des cover art et leur offre une nouvelle grille de lecture toute en harmonies. Plus d’une centaine d’albums ont ainsi déjà subi les assauts des aiguilles expertes de la brodeuse. Au travers de cette approche visuelle novatrice s’exprime un ressenti très personnel à l’égard de la musique ou de thèmes abordés par certains interprètes français ou internationaux. Il s’agit pour l’artiste de réactiver la magie des affects enfouis dans sa mémoire et pour nous de pouvoir porter un nouveau regard sur des œuvres au demeurant déjà mythiques. Pour en savoir plus sur la Brodeuse Rockeuse: Delphine Leverrier.

Patrick BETAILLE, septembre 2022

 

John Holmes – De Spooky Tooth à Uriah Heep

Autodidacte anglais, l’artiste John Holmes (1935-2011) s’est rendu célèbre en 1970 en illustrant le livre de Germaine Greer: The Female Eunuch (La femme Eunuque). Fortement influencé par Magritte, le surréalisme de Holmes a rapidement conquis tous ceux qui, au Royaume-Uni, lisaient les ouvrages de science-fiction ou d’horreur. Le peintre a également laissé son empreinte dans le monde du rock. Ainsi et toujours en 1970, il réalise l’impressionnant cover art de Ceremony: An Electronic mass, l’étrange troisième album que Spooky Tooth élabore avec Pierre Henry, le compositeur français de musique expérimentale. En 1974 c’est le Axe Victim de Be-Bop Deluxe qui bénéficie du travail du peintre qui trois ans plus tard sera sollicité par la maison de disques Bronze pour illustrer le onzième album studio de Uriah Heep: Innocent Victim.   

D’autres anecdotes sur la censure et l’histoire des pochettes de disques à retrouver dans le livre:

IN VINYLE VERITAS – ÉLOQUENCE ET DÉSAVEU DU COVER ART

Patrick BETAILLE, mai 2022

Tanino Liberatore – The Man from Utopia

 

Né à  Quadri en Italie, Gaetano Liberatore, fête ce mois-ci ses 68 ans. L’occasion de se pencher sur le travail de l’auteur de bande dessinée devenu célèbre en 1981 avec la publication du premier RanXerox. L’artiste y met en images les aventures d’un androïde aux allures de colosse créé à partir de pièces d’un photocopieur et qui évolue dans un univers futuriste et violent. Liberatore s’est installé en France en 1982 et, en marge du tome 2 de RanXerox, il illustra en 1983 la pochette de The Man From Utopia de Frank Zappa. L’hyperréalisme tourmenté est reconnaissable et on le retrouvera en 2009 sur le Romborama de The Bloody Beetroots, puis en 2011 sur Night Raiders de Volume Sick . Dans l’intervalle et dans un autre genre l’illustrateur a œuvré sur une douzaine d’autres pochettes de disques. Entre autres: Gold (Laissez-Nous Chanter en 1986), Bijou (Lola en 1988), Dick Rivers (Linda Lu Baker en 1989), et Shaka Ponk (Geeks on stage en 2013). Dernière en date celle de Mystère pour La Femme en 2016. Amen, le troisième volume des aventures de RanXeros scénarisées par Alain Chabat est quant à lui paru en 1996. Bon anniversaire Tanino!

D’autres anecdotes sur la censure et l’histoire des pochettes de disques dans le livre:

IN VINYLE VERITAS – ÉLOQUENCE ET DÉSAVEU DU COVER ART

Patrick BETAILLE, avril 2022

 

Hipgnosis – Black Sabbath & Rainbow

Particulièrement célèbre pour ses contributions visuelles apportées au rock progressif, le collectif artistique Hipgnosis fut également sollicité par des groupes de hard rock pour réaliser le cover art de certains de leurs albums. Si ces pochettes sont bien moins célèbres que celles de Pink Floyd ou de Yes, elles n’en restent pas moins intéressantes. En voici deux, artistiquement réussies et surtout, étroitement liées par une anecdote.

Paru en septembre 1978, Never Say Die! est le huitième disque studio de Black Sabbath. Deux pilotes de chasse posent devant leur avion. L’histoire raconte que c’est Ozzy Osbourne qui se cache sous l’un des masques, prêt à décoller pour une nouvelle aventure. Et pour cause! C’est le dernier album enregistré avec la formation originelle du groupe avec Ozzy au chant. ″Avec Never Say Die!, nous n’avions aucune chance. Nous étions en train de nous noyer. Nous ne nous entendions plus et nous étions tous défoncés par la drogue et l’alcool. Et j’ai été viré!″. Pendant 35 ans, Osbourne ne participera à aucun autre enregistrement avec Black Sabbath. 

Difficult to Cure est le cinquième album studio de Rainbow. Produit par Roger Glover, il parait en février 1981. Le cliché qui illustre la pochette a d’abord été pris en noir et blanc puis colorisé afin de créer une ambiance inquiétante. L’on imagine bien le patient dans un sale état, allongé sur la table d’opération, son sort entre les mains d’une équipe de chirurgiens. C’est George Galatzon, un ami de Aubrey Powell, qui pose en tant que responsable des opérations. Les autres rôles ont été confiés à Peter Christopherson, Storm Thorgerson et à des assistants de Hipgnosis.

L’anecdote? C’est la jaquette de Rainbow qui à l’origine était prévue prévue pour Never Say Die! Refusée par Vertigo – à l’époque le label du Sabbath Noir – la photo a donc refait son apparition 3 ans plus tard pour habiller le Difficult to Cure de la bande à Ritchie Blackmore. Un point commun? Deux albums dont on peut se passer avec une allégresse sans égale!

D’autres anecdotes sur l’histoire des pochettes de disques et de la censure à retrouver dans le livre:

IN VINYLE VERITAS – ÉLOQUENCE ET DÉSAVEU DU COVER ART

Patrick BETAILLE, mars 2021

Rock Anthology – 1972

 

Il est indéniable que le rock moderne doit énormément aux seventies. Des influences telles que Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin et d’autres se font parfois encore – et heureusement – sentir chez de nombreux groupes contemporains. Smoke on the Water fait toujours partie des morceaux sur lesquels la plupart des guitaristes débutants se font saigner les doigts, Alice Cooper libère encore les foules en faisant retentir la sonnerie de Shool’s Out et le Made in Japan de Deep Purple reste au panthéon des meilleurs albums live de tous les temps.

Petit voyage sur un chemin de mémoire pavé de certains de ces albums intemporels, sortis il y a un demi-siècle, et qui ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la musique populaire.

1972: Janvier – Blue Öyster Cult: Blue Öyster Cult • Mars – Jethro Tull: Thick As a brick. Deep Purple: Machine head • Avril – Wishbone Ash: Argus • Mai – The Rolling Stones: Exile on main St. • Juin – David Bowie: Ziggy Stardust. The Roxy Music: Roxy Music. Alice Cooper: School’s Out • Septembre – Yes: Close to the Edge. Black Sabbath: Vol.4. • Novembre – Lou Reed: Transformer. • Décembre – Deep Purple: Made in Japan

Alors oui, je sais. Il en manque. Beaucoup, et des bons en plus: Neil Young, Dr. John, Tim Buckley, Pink Floyd, Genesis, Randy Newman, Status Quo, Scorpions ou Slade; mais tous sont dans la Playlist.

Patrick BETAILLE, juillet 2021

Éloquence et Désaveu du Cover Art: In Vinyle Veritas!

 

In Vinyle Veritas – Ils ont dit!

 
Ils ont dit À propos de ce livre que le fantôme du chat de l’auteur considère comme l’entreprise intellectuelle la plus aboutie depuis La Critique de le raison Pure d’Emmanuel Kant.

NDLR: Temps de lecture attentive estimé: 3 minutes: Plus court qu’un touché rectal mais surtout beaucoup plus agréable!

Dominique MARSAULT :Je viens de parcourir ce livre – un peu comme lorsque j’ouvre le nouveau Rock’n’Folk – avec l’impatience de découvrir les dernières infos rock. Quel beau livre! Je n’ai qu’une trentaine de ces disques chez moi et il y a donc une grosse majorité dont je n’avais jamais entendu parler. Un grand merci d’avoir participé à l’enrichissement de ma culture rock personnelle. Il n’est jamais trop tard !
Simon ROBINSON (Site : EasyOnTheEyeBooks): Normalement, je ne chronique que les livres en ma possession mais je fais une exception pour ce point de vue intéressant sur 250 pochettes de disques. Le hic, bien sûr, c’est qu’il faut pouvoir comprendre le français. Sur le site de Patrick j’ai vu des jaquettes qui nous sont familières mais aussi d’autres jamais vues auparavant. Ce livre raconte de manière illustrée et argumentée, la censure des pochettes de disques dans l’histoire de la musique populaire, et l’auteur nous montre des pochettes originales aux côtés des versions censurées afin d’être diffusées au grand public. Nous en avons déjà évoqué sur notre site le Country Life de Roxy Music, mais il y a beaucoup d’autres exemples dans ce livre.
Laurent DOMERGUE : Patrick, tu peux être fier de ton « bébé » que, pour l’instant, j’ai survolé. Par contre, j’ai lu avec attention les différents textes du début et de la fin, encore félicitations pour ton travail de recherche !!! Je suis ravi du cadeau que je vais faire à ma fille!
Patrick VIALA : Super moment passé à lire ton bouquin. De plus ça coïncidait avec le branchement de ma nouvelle platine et un nouveau classement de mes vinyles. J’étais en en plein dedans. Merci mille fois.
Olivier LECLÈRE (BlogRideYourLife): Un livre d’une intelligence et d’une acuité exceptionnelle, qui révèlent une culture musicale et une compréhension de celle-ci vraiment rares.
Medhi EL GLAOUI  (Café-Théâtre le Petit Bijou à Biarritz) : On reconnaît un véritable ami au fait que, lorsqu’il vous fait un cadeau, il ne se trompe pas parce-qu’il vous connaît bien, parce-qu’il connaît vos passions et même vos obsessions. C’est ainsi que Joël Gruau, luthier de grand talent, eut la merveilleuse idée de m’offrir IN VINYLE VERITAS de Patrick BETAILLE. Voilà un petit bijou d’ouvrage qui m’a enchanté. Rien que l’objet : une merveille de présentation, des vinyles cultes, – ou non -, des histoires secrètes et des révélations inédites sur la vie – et la mort – de nombreuses pochettes. De Zappa à Led Zep en passant par Nirvana ou les Ramones, on découvre les tractations, les concessions et parfois les renoncements qui accompagnent inéluctablement une œuvre artistique. IN VINYLE VERITAS se boit comme un bon vin qui a bien vieillit et le vigneron en chef est inépuisable en anecdotes et en connaissances musicales. Un régal. Bravo !
Patrick DUCHER (Auteur de Pink Floyd en France aux Éditions Éclipse) : Si vous êtes amateur ou collectionneur de « liquorice pizzas » (galettes vinyliques), alors il vous faut lire IN VINYLE VERITAS . Patrick BETAILLE – du blog Rock The Bonnie – détaille en 170 chroniques l’histoire méconnue de certaines pochettes de disques : censure, sens caché, esthétique… Une mine d’informations en 325 pages, 190 chroniques et 300 illustrations.

Pour Commander ce livre:
in vinyle veritas – eloquence & desaveu du cover-art/

Patrick BETAILLE, février 2022

 

 

 

Noël en toc et Rock en stock

Difficile de s’y soustraire! À l’approche des fêtes et avec l’arrivée éminente du Père Noël, le mercantilisme hivernal ciblé gère sa masse critique en vomissant son trop plein de consommables divers et déjà avariés. Le monde du rock, hélas, ne déroge ni à la règle, ni à ce déluge de trucs compilés, réédités, incontournables, indispensables, méga-top et déjà dans les bacs, à côté des invendus d’une saison déjà trop pauvre. Les artistes les plus intègres, les interprètes les plus déjantés, les musiciens les plus destroy, les groupes les plus cloutés s’y sont essayés. Tous ou presque – Doors, Beatles, Elvis, Ramones, Pearl Jam, etc – de près ou de loin et tôt ou tard, se sont commis avec plus ou moins de bonheur dans la célébration du White Christmas et ce sans forcément se déshonorer sur les lauriers de Petit Papa Noël ou Jingle Bells. Certains mêmes, comme Dutronc, Bijou, Arno & Beverly Jo Scott, se sont adonnés avec humour à la célébration de Marie-Noël et de Jean-Baltazar. Admettons ! Tout le monde peut trouver son bonheur dans ces hommages de circonstance mais il est temps de reprendre le pouvoir et de lutter contre les ringardises auto-tunées des uns ou la soupe samplée des autres. Pour la préservation de vos cages à miel et de votre intellect, il ne vous reste plus qu’à vous rabattre sur les quelques valeurs sûres qui échappent aux saisons et n’obéissent ni au forcing des majors, ni à la bouillie assénée H24 par les médias. Or donc, et pour la lettre au Père Noël, il n’est pas encore trop tard et c’est par ici: Rock’ n’ Roll Bordel!

Patrick BETAILLE, décembre 2021