Liberty Media vient d’annoncer que désormais elle ne fera plus appel aux Umbrella Girls sur la grille de départ des courses de F1. La tradition de ces jeunes femmes généralement court vêtues ou portant des tenues très près du corps sur les grilles de départ des courses moto, est-elle amenée à disparaître? C’est à craindre ou à espérer, c’est selon. C’est en tous cas le souhait de plusieurs défenseurs de l’image de la femme. Déjà en 2017 les Umbrella Girls du GP d’Espagne ont eu ″chaud aux fesses″. Au nom de la dignité de la femme, le mouvement Ganemos Jerez (proche de Podemos), appuyé par le Parti Socialiste avait demandé leur interdiction. Idem lors du GP de Catalogne au cours duquel des représentant des Verts ont dénoncé le machisme et la ringardise de cette vision de la femme. Quand on sait qu’en Australie la tradition du bécot à l’arrivée des courses cyclistes a été abandonnée; quand on prend en compte le fait que le championnat du monde d’endurance auto a carrément renoncé aux Grid Girls en 2015; et quand on constate l’ampleur de la polémique Harvey Weinstein, la fin de ces Sexy Girls rémunérées pour arborer des logos publicitaires semble d’ores et déjà programmée. C’est à craindre ou à espérer, c’est selon. Une chose est sûre, les Rossi, Marquez et autres Dovizioso vont avoir chaud sans ces jolis parapluies au dessus de leurs casques.