Guy Martin se fait la belle!

Guy Martin Triumph Scrambler 1200 XELe célèbre pilote, désormais présentateur TV et infatigable traqueur de records en tous genres a trouvé un nouvel os à ronger. Le 8 décembre prochain Guy Martin va tenter de reproduire le saut à moto de La grande Évasion, celui que réalise Steve McQueen doublé par Bud Edkins pour s’évader d’un camp de prisonniers au guidon d’une Triumph TR6 650 maquillée pour les besoins du film en machine de l’armée allemande. Cela fait quatre ans que Guy Martin se prépare pour cette tentative; le off-road n’étant pas son terrain de prédilection il s’est entraîné dur en réalisant plus de mille sauts, encadré par le célèbre cascadeur Andy Godbold. C’est devenu une obsession chez le ″Speed King″ qui va non seulement tenter de reproduire ce saut mais aussi d’aller plus loin en franchissant la deuxième clôture de fils de fer barbelés, celle là même qui dans le film met fin à la tentative du capitaine Virgil Hilts.  L’événement aura lieu à l’endroit où à l’époque la fameuse scène de The Great Escape à été tournée: un champ situé à Fessen, en Bavière, sur la frontière austro-allemande. La cascade effectuée sur une Triumph Scrambler 1200 XE sera diffusée sur Channel 4 le Dimanche 8 Décembre à 21 heures (Royaume-Uni).

Patrick BETAILLE, décembre 2019

 

Guy Martin – 436 km/h sur Susuki Hayabusa Turbo

Record Guy Martin sur HayabusaMalgré son absence en compétition moto, Guy Martin ne s’est pourtant pas mis au régime quant au tentatives de records divers et variés. Lors du dernier rassemblement des Straightliners sur l’aérodrome d’Elvington, le pilote a établi au Royaume Uni  un nouveau record au guidon d’une Suzuki Hayabusa turbo de 830 chevaux! Au guidon de ce monstre de puissance, il a été officiellement chronométré à 436,08 km/h! Fidèle à lui même, et convaincu qu’il peut faire encore mieux, Guy s’est fixé l’objectif d’atteindre  les 300 mp/h, soit 483 km/h. Source et infos: Le Repaire des Motards.

Patrick BETAILLE, septembre 2019

Guy Martin – Rocket III Streamliner

Triumph Rocket III Streamliner

Triumph Motorcycles confirme son intention de battre le record du monde de vitesse sur 2 roues, actuellement enregistré à 605,696 km/h. La tentative devrait normalement avoir lieu en août 2016 au cours de la Bonneville Speed Week. Voilà maintenant deux saisons que l’emblématique manifestation est reportée pour cause de dégradation de l’environnement salin (Lire l’article!). La reprise des hostilités accueillera donc cette année les équipes Triumph qui procèdent aux derniers réglages de la Rocket III Streamliner, prête depuis 2015. Avec 7.80 m de long, 0.60 m de large et 0.91 m de hauteur l’engin  consiste en un monocoque Kevlar et fibre de carbone. La propulsion est assurée par 2 moteurs turbocompressés de Rocket III alimentés par un combustible à base de méthanol et développant la bagatelle de 1000 ch à 9000 tr/mn. Guy Martin est à la fête et dans les starting blocks car c’est lui qui sera aux commandes pour tenter de prendre le record détenu depuis 2010 par Rocky Robinson et son ″Oil-Ack Attack″ streamliner à propulsion Susuki Hayabusa.

Patrick BETAILLE, juillet 2016

Guy Martin a fait le mur!

Guy Martin Wall of DeathGuy Martin s’offre une belle entrée dans le Guiness World Records. Evoqués ici même en septembre 2015, les préparatifs de la tentative de battre le record de vitesse dans un Wall of Death ont abouti. L’objectif des 80 mph (un peu plus de 130 km/h) n’a pas été atteint mais le Speed King explose le précédent record avec 78,15 mph, soit plus de 125 km/h sur le plus grand Mur de la Mort jamais construit au monde. Les essais ont eu lieu sur une Indian Scout préparée par Ken Fox mais c’est sur BSA 750 Triple Rob North que le record a été enregistré. ″Difficile de maintenir les gaz longtemps″, expliquait Guy à l’arrivée, ″avec 5,2 G de pression, par moments je perdais la vue″. Réalisée en Live, la performance a été filmée par la chaîne anglaise Channel 4: Guy Martin’s Wall of Death: World Record Attempt! 

Patrick BETAILLE, avril 2016

 

 

Bonneville Salt Flats – Régime sans sel

Utah: Bonneville Salt Flats

Il se passe quelque chose dans l’Utah! pour la deuxième fois la ″Speed Week a été annulée. Les fondus de vitesse venus pour se frotter aux différents exploits déjà établis se sont vus dans l’obligation de remballer et de quitter le site de Bonneville Salt Flats. La raison? La croûte de sel jusqu’alors capable de supporter le poids des engins motorisés tout en leur offrant surface et longueur idéales à l’établissement de records de vitesse est en train de se détériorer. Le phénomène n’est pas nouveau mais il semble connaître une montée en puissance liée à la conjonction de plusieurs facteurs.  La surexploitation industrielle du sel, les variations brusques des conditions climatiques et les caprices de Mère Nature ont des conséquences visibles sur l’épaisseur et la qualité du sel qui recouvre les marais.  Ainsi, récemment, de fortes précipitations ont déversé des quantités énormes de boues depuis les montagnes avoisinantes, rendant impraticables certains secteurs traditionnellement dédiés aux activités mécaniques. Sans pour autant pointer du doigt telle ou telle responsabilité les parties prenantes sont sur le qui-vive. La communauté scientifique est sur le point de lancer une campagne de forages destinée à collecter les données nécessaires à l’analyse du comportement géologique du site au travers des âges. Dans l’intervalle et jusqu’à plus ample informé, les organisateurs de courses prévoient d’ores et déjà d’investir des pistes d’aéroport désaffectées dans le désert de Mojave et les industriels commencent à revoir leur copie quant aux modalités d’exploitation du sel. Voici ce qu’en substance évoque le National Geographic.

Patrick BETAILLE, septembre 2015

 

Guy Martin – Au pied du mur!

Guy Martin Wall of Death!On arrête plus Guy Martin. Même sa chute lors du GP en Ulster ou le podium manqué au Tourist Trophy n’ont pas eu raison de sa boulimie vrombissante. L’anglais est sur tous les fronts. Récemment encore il était en stage chez le cascadeur Ken Fox pour se familiariser avec un Mur de la Mort de 20 pieds de haut. Son But? Battre le record de vitesse sur ce type d’installation en tentant de dépasser les 160 km/h. D’emblée deux contraintes apparaissent. Sur une installation classique (6 mètres de haut et 9 mètres de large), la vitesse envisagée générerait une force gravitationnelle énorme et probablement fatale.  Pour atteindre cette vitesse il faut au ”Speed King” une machine à la hauteur. Qu’ à cela ne tienne! Guy Martin, chez lui,  a déjà entamé la construction de son propre tonneau dont le diamètre plus important devrait lui permettre de n’avoir à supporter QUE 5g lors des accélérations de la Triumph T160 Rob North qu’il est en train de préparer façon Tracker. Filmé par Channel 4, l’ événement devrait avoir lieu début 2016. Ce mec est un doux dingue mais c’est pour ça qu’on l’aime!

 

Bonneville Salt Flats – Centenaire des records salés

Bonneville Salt Flats

Les lacs salés de Bonneville sont un lieu culte pour ceux qui pensent, vivent et respirent par, avec et pour la Moto. Situés dans le Tooele County au nord-ouest de l’Utah, ces lieux, géologiquement si particuliers, doivent leur nom au français Benjamin Bonneville qui, en son temps, explora minutieusement la région. Cette année The Bonneville Salt Flats  célèbrent leur 100 ème anniversaire en tant que référence mondiale dans le domaine du record de vitesse sur terre, tous engins mécaniques confondus. En effet, c’est en 1914 que Teddy Tetzlaff bat le record sur une Benz de 200 chevaux qui le propulse à un peu plus de 229 km/hEn Octobre 1955, un jeune Texan de 22 ans débarque avec un drôle de cigare rouge de 4,50 mètres propulsé par un moteur de Triumph T110 gavé de Nitrométhane. Johnny Allen atteint ce jour là les 312 km/h. L’année suivante, toujours sur une machine  dotée d’ un moteur 650 cm³ de Triumph Tiger 110, il explose le record en le portant à 354 km/h. Malgré des problèmes liés à l’homologation des performances enregistrées,  Triumph va profiter de l’événement pour promouvoir la future T110 à deux carburateurs  qui, en 1959, se voit tout naturellement baptisée Triumph Bonneville T120.