
Généralement associé aux crashs boursiers, aux catastrophes naturelles, aux événements terroristes ou aux défaites militaires, le noir en tant que couleur s’est invité dans le monde de la consommation.
Venue des Etats Unis, chaque année la tradition du Black Friday s’installe un peu plus en France. Pour les commerçants c’est l’occasion de faire du chiffre et pour les acheteurs le moment de consommer frénétiquement. Les marketeurs de tout poil s’en donnent à cœur joie. Presse, radio, télévision, internet, réseaux sociaux, les sollicitations envahissent le paysage et gavent le quidam jusqu’à la nausée en lui faisant miroiter la bonne affaire qui le fera consommer plus et plus vite. À l’heure où se pose la question de la surconsommation, du partage des ressources, de l’épuisement de la planète et de la protection de l’environnement, il serait peut être temps de promouvoir et d’adhérer au ″ Buy Nothing Day ″. Depuis 1992, à l’initiative du canada et dans 65 pays, le dernier samedi de novembre est devenu le jour où l’on n’achète rien!