Il est indéniable que le rock moderne doit énormément aux seventies. Pink Floyd, Led Zeppelin, Aerosmith, Alice Cooper et d’autres inspirent parfois encore – et heureusement – de nombreux groupes contemporains. Dark Side of the Moon reste l’un des albums les plus vendus au monde, Alice Cooper brasse des billions et veut être élu et un dirigeable se pose sur la Chaussée des Géants.
Petit voyage sur un chemin de mémoire pavé de certains de ces albums intemporels, sortis il y a un demi-siècle, et qui ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la musique populaire sur laquelle ne régnait pas encore une Aya Nakamura autotunée jusqu’au cul et aux nibards.
1973: Janvier – Deep Purple: Who Do We Think We Are • Février – Iggy Pop & The Stooges: Raw Power. • Mars – Byrds: Byrds. Beck Bogert Appice: BBA • Avril – David Bowie: Aladin Sane. Eagles: Desperado • Mai – Mike Oldfield: Tubular bells • Juillet – Mott The Hopple: Mott – New York Dolls: new York Dolls • Octobre – Lou Reed: Berlin • Novembre – Roxy Music: Stranded. Ringo Starr: Ringo • Décembre – Wings: Band on the Run.
Alors oui, je sais. Il en manque. Beaucoup, et des bons en plus: Caravan, John Cale, Tom Waits, Cat Stevens, Elliott Murphy, Procol Harum, Graham Nash, John Lennon, Billy Joel, Stevie Wonder, Genesis, Black Sabbath, Lynyrd Skynyrd, Wailers, Queen, Who, King Crimson, Bruce Springsteen, Stones, etc..!
Il est indéniable que le rock moderne doit énormément aux seventies. Des influences telles que Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin et d’autres se font parfois encore – et heureusement – sentir chez de nombreux groupes contemporains. Smoke on the Water fait toujours partie des morceaux sur lesquels la plupart des guitaristes débutants se font saigner les doigts, Alice Cooper libère encore les foules en faisant retentir la sonnerie de Shool’s Out et le Made in Japan de Deep Purple reste au panthéon des meilleurs albums live de tous les temps.
Petit voyage sur un chemin de mémoire pavé de certains de ces albums intemporels, sortis il y a un demi-siècle, et qui ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la musique populaire.
1972: Janvier – Blue Öyster Cult: Blue Öyster Cult • Mars – Jethro Tull: Thick As a brick. Deep Purple: Machine head • Avril – Wishbone Ash: Argus • Mai – The Rolling Stones: Exile on main St. • Juin – David Bowie: Ziggy Stardust. The Roxy Music: Roxy Music. Alice Cooper: School’s Out • Septembre – Yes: Close to the Edge. Black Sabbath: Vol.4. • Novembre – Lou Reed: Transformer. • Décembre – Deep Purple: Made in Japan.
Alors oui, je sais. Il en manque. Beaucoup, et des bons en plus: Neil Young, Dr. John, Tim Buckley, Pink Floyd, Genesis, Randy Newman, Status Quo, Scorpions ou Slade; mais tous sont dans la Playlist.
Trois mois se sont écoulés depuis que Janis Joplin, victime d’une overdose en pleine gloire, est partie rejoindre le Club 27. Pourtant, un beau jour, l’exceptionnelle voix de la chanteuse résonne à nouveau. La puissance viscérale de Pearl comble les sillons d’un disque posthume qui, d’emblée, squatte le top des vente. C’est ainsi que, voilà 50 ans, débute l’année 1971 qui s’achèvera par la pendaison de Vincent Damon Furnier et restera l’un des plus riches millésimes de l’histoire de la musique rock.
1971, Janvier – Janis Joplin: Pearl. Mountain: Nantucket Sleighride • Mars – Jethro Tull: Aqualung. Serge Gainsbourg: L’histoire de Melody Nelson • Avril – The Rolling Stones: Sticky Fingers. The Doors : L.A. Woman • Juin – Emerson, Lake And Palmer: Tarkus • Juillet – The Allman Brothers Band: At Fillmore East. Black Sabbath: Master Of Reality • Août – The Who: Who’s Next. Deep Purple: Fireball. Ten Years After: A Space in Time • Septembre – T. Rex: Electric Warrior • Octobre – Pink Floyd: Meddle • Novembre – Led Zeppelin: IV. Alice Cooper: Killer.
Alors oui, je sais. Il en manque. Beaucoup, et des bons en plus: David Bowie, Leonard Cohen, Funkadelic, J.J. Cale, Kinks, Caravan, Lennon, McCartney, Harrison, Genesis, Yes, Neil Young, Traffic, Moody Blues, Flamin’ Groovies, Jefferson Airplane, James Taylor et tant d’autres… Pas la peine de gueuler, de toutes façons, ici, c’est moi le chef et la playlist je l’assume.
Cinquantenaire oblige, retour sur une année politiquement bouleversante, socialement agitée, culturellement créative et musicalement prolixe: 1969! Le Concorde décolle, De Gaulle démissionne, le Vietnam est en feu, Denis Hopper débarque au Festival de Cannes avec Easy Rider, la lune se fait piétiner, le sang coule en Irlande du Nord et Jack Kerouac disparaît. Mais pendant ce temps là…
… Le 12 janvier, parution du 1er album de Led Zeppelin. Page, Plant, Jones & Bonham brandissent les tables de la loi du Hard Rock. Le 30 janvier les Beatles donnent leur dernier concert sur le toit des locaux d’Apple à Londres.
Le 1er mars Jim Morrison est arrêté pour outrage public lors d’un concert à Miami. En avril, Bob Dylan avec Nashville Skyline et Neil Young avec Everybody Knows, réinventent la Country Music. À la même époque Joe Cocker convoque Page, Winwood et Stainton pour son With a little help from my friends.
Joli mois de mai avec le premier opéra rock des Who. Pete Townsend met en scène Tommy, un ado perturbé, sourd et aveugle qui devient champion de flipper. Crosby, Stills & Nash, eux, établissent les fondements d’un rock californien sur fond d’harmonies vocales et de guitares lyriques.
Le 1er juin The Jeff Beck Group publie Beck-Ola. Jeff improvise, Rod Stewart chante Elvis, Nicky Hopkins pianote et Ron Wood tient la basse. Le 3 juillet Brian Jones est retrouvé mort dans sa piscine et le 21, sur les ruines de Cream, Eric Clapton forme Blind Faith avec Steve Winwood, Ginger Baker et Ric Grech. Juillet c’est aussi la Soft Parade pour les Doors, l’album le plus atypique du groupe. Punk avant l’heure, Iggy Pop déballe ses outrances le 5 août à la tête des Stooges. 500.000 spectateurs, 3 morts (1 overdose, 1 accident de tracteur, 1 péritonite), 4 fausses couches, 2 naissances; c’est le bilan du festival de Woodstock qui a lieu du 15 au 18 août dans l’état de New York. Santana est sur scène avec un Soul Sacrifice mémorable qui figure sur l’album éponyme qui parait le 30 août.
Septembre: le 11, Janis Joplin en rupture d’avec Big Brother & the Holding Cie, revient avec son Kozmic Blues Band; frisson garanti! Le 22, un lundi, deuxième album de Robbie Robertson et ses potes canadiens: The Band. Le 26, John, Paul, George et Ringo traversent Abbey Road et livrent leur chant du cygne.
C’est en octobre que le Roi Pourpre est intronisé; le 10, Robert Fripp, Greg Lake & Ian McDonald sont In the Court Of the Crimson King. Le même jour Frank Zappa, sans les Mothers of Invention, sort Hot Rats, un album instrumental dans lequel rock et jazz sont en fusion. Le 22, Led Zeppelin revient avec un deuxième album; son whole Lotta Love orgiaque entre dans la légende. Le double Ummagumma de Pink Floyd sort le
Novembre! Creedence Clearwater Revival est au sommet de la créativité. A peine 3 mois après Green River et 10 mois après Bayou Country, John et Tom Fogerty servent un Willy and the Poor Boys éblouissant. Premier album et gros succès pour The Allman Brothers Band et son blues rock solidement imprégné des ambiances du sud. Grateful Dead sous LSD arrive dans les bacs le 10 novembre avec le psychédélique Live Dead. The Rolling Stones en sont déjà à leur huitième album avec le monumental Let it Bleed qui sort le 28 novembre; Live with me, Gimme Shelter, Midnight Rambler et Let it bleed, magiques! Que ça saigne! C’est bien ce qui va se passer le 6 décembre 1969 à Altamont. Au cours d’un concert qui rassemble plus de 300 000 personnes un adolescent noir de 18 ans, Meredith Hunter, est poignardé par un Hells Angels.
En 1969 j’ai 16 ans! j’ignore allègrement les Bee Gees et je découvre Jethro Tull qui fait un Stand Up au son d’une Bourée enchanteresse. Je n’oublie pas non plus ma totale incompréhension à l’écoute de Trout mask replica du Captain Beefhart ni mon intérêt pour le Good morning little school girl de Ten years After dont le I’m going home me laissera sur le cul un an plus tard lors de la projection de Woodstock, le film. Quant au disque du MC5, il n’a été sauvé de la vindicte paternelle destructrice qu’une fois prouvé qu’il m’avait été prêté par un mien ami. Kick out the jamsmotherfuckers brothers’n’sisters!