Depuis 1965, bon nombre d’artistes et de groupes ont animé l’un des hauts lieux de la nuit et du rock: Le Bus Palladium. Le projet d’implantation d’un hôtel de luxe au 6 Rue Pierre Fontaine à Pigalle avait déjà été évoqué en 2018 mais aujourd’hui c’est la Covid qui prend le Bus. Une situation financière délicate aggravée par la crise sanitaire ont eu raison de cet endroit mythique parisien qui fermera officiellement ses portes à la mi-mars 2022. « L’immeuble va être rasé mais il n’est pas impossible que le club soit reconstitué ailleurs et à l’identique… mais il faudra compter 2 ans de travaux minimum » [Cyril Bodin, directeur artistique].
Anglais, indien, brÉsilien, Sud-africain… Vivement le variant jamaïcain que l’on puisse se détendre! – English, Indian, Brazilian, South African… Can’t wait for the Jamaican variant so we can relax!
Conséquence inattendue de la crise sanitaire! D’abord totalement interdit et sévèrement sanctionné, l’attentat à la pudeur devient obligatoire. Pour se rendre au cinéma, faire ses courses, s’installer à la table d’un restaurant ou pour consommer en terrasse, la loi 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire impose désormais et jusqu’à nouvel ordre un nouveau Code: Montrer son Q en ayant l’R con!
Pour la deuxième année consécutive, les pubs seront fermés en Irlande le jour de la Saint-Patrick. Le gouvernement a prévenu qu’il faudrait probablement attendre le milieu de l’été pour une réouverture. En temps normal à cette époque, les caves des bars auraient fait le plein de fûts de Guinness et de Smithwick’s pour étancher la soif de milliers d’Irlandais venus célébrer la fête nationale. Mais là, rien, niente, nichts, nada, nothing! Comme partout, les Irlandais commencent à s’agacer face à un confinement qui n’en finit pas et à la lenteur de la campagne de vaccination, entravée par les problèmes d’approvisionnement qui touchent l’Union européenne. ″Chaque jour est une éternité″ disent certains! La pression a chuté dans les tireuses mais elle monte dans les rues. Le mois dernier, des manifestations contre le confinement ont eu lieu dans le centre de Dublin et des violences ont éclaté, entrainant charges de police et distribution de coups de matraques. Craignant une répétition pour la Saint Patrick, les autorités ont prévenu que des contrôles seraient mis en place dans les rues et qu’il serait éventuellement fait appel à la surveillance par hélicoptères, aux forces anti-émeute et aux unités cynophiles. Bien au delà des simples fêtards l’ambiance est sombre, là bas et ici! ″Personne ne pense que nous allons rouvrir bientôt et les gens vivent dans la crainte et l’incertitude » déclare le porte-parole des commerçants de Temple Bar, le quartier célèbre quartier de Dublin dédié aux pubs. Pas de solution pour l’instant. Ni à long, ni à moyen terme. Alors pourquoi ne pas s’asseoir, s’ouvrir une canette ou dépuceler une tanche de Bushmills et profiter d’une petite injection de rock irlandais? Ça ne résout pas grand chose mais au moins ça fait du bien par où ça passe: Erin go Bragh!
Un jour, quelqu’un vient solliciter Socrate à propos d’une rumeur concernant son ami Diogène. Avant d’aller plus loin, le philosophe propose à son interlocuteur de le soumettre au test des trois passoires afin de déterminer si son information mérite d’être développée.
Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?
Un instant! dit Socrate. Avant que tu ne m’en dises plus, j’aimerais te faire passer le test des trois passoires.
Les trois passoires ?!
Oui, reprit Socrate. C’est ma façon de déterminer si ton histoire mérite d’être entendue. Tu vas comprendre… La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me rapporter à propos de Diogène est vrai?
Non. J’en ai simplement entendu parler!
Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité?!
Euh…
Passons à la deuxième passoire. Ce que tu souhaites me révéler à propos de mon ami, est-ce quelque chose de bienveillant ?
Ah non ! Bien au contraire!
Donc, tu veux me raconter des choses déplaisantes sans être certain qu’elles soient vraies?!
Euh…
Pour terminer, et c’est ma troisième passoire, est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait soit disant fait ou dit ?
Utile, non, pas vraiment!
Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni convenable, ni utile, à quoi bon m’en parler ?
Honteux, l’homme resta sans voix devant cette démonstration pleine de sagesse, toute à l’honneur du grand philosophe qu’était Socrate. Malheureusement cela illustre aussi le fait qu’il y a environ 2300 ans, Socrate ne sut jamais que Diogène se tapait sa femme!
Plus près de nous et concernant la COVID-19. Alors que les médias et les réseaux sociaux se répandent en infos contradictoires sur la vaccination, débats stériles sur le port du masque, rumeurs invérifiables quant à l’origine du virus et avis d’individus à qui on ne demande rien, cette méthode vieille de deux millénaires peut nous aider à déterminer si une information mérite d’être entendue, assimilée et surtout partagée sans passer par les filtres socratiques.
Come Together. Tous ensemble, tous ensemble! 15 décembre – Levée du confinement. L’exécutif en a fait l’annonce par l’intermédiaire du Premier ministre et du ministre de la Santé. À la place, le gouvernement a décidé d’imposer un couvre-feu strict entre 20 h et 6 h du matin, à l’exception du 24 décembre au soir. Par contre, fin des attestations de déplacement en journée. Le port du masque et les mesures de distanciation sociale restent obligatoires.
Mais qu’est-ce-qui nous englue la planète et embrume ma comète? C’est la loi des séries, les ennuis s’amoncellent. C’est le cycle infernal. Fatal. Un rien devient l’Everest. C’est l’hécatombe. Vernis qui craque. Asphyxie. Pied dans la tombe. C’est l’ équation qui fait tilt. Mais c’est l’instant X qu’on attend comme l’instant magique. C’est l’heure de prendre la pose. Mais pour l’heure, Papa Noël quand tu descendras du ciel, du fun et des ailes, pour penser à autre chose!(D’après un texte de Mylène Farmer : L’Instant X).
Afin de limiter la propagation de la Covid-19, tout est bon pour parvenir à faire respecter les gestes barrières indispensables. Les reportages choc montent en puissance. De plus en plus il est fait appel à des sommités diverses et variées pour témoigner de la gravité de la situation et les campagnes de pub tentent de sensibiliser les populations quant au respect des comportements à adopter face au fléau. En Ukraine, c’est le Ministère de la Culture qui s’y colle. La noble institution est à l’origine d’une campagne d’affichage ayant pour cadre des œuvres picturales de renom. Pour ce, les graphistes de l’Agence Looma se sont livrés à une réinterprétation de certaines toiles de Maîtres afin de pouvoir y incorporer les messages de circonstance.
De gauche à droite et de bas en haut: Avec son Christ seul à table, La Cène de Léonard de Vinci promeut la distanciation sociale. Pour Gustave Courbet, le contact lors de La Création du Monde ne se fait pas sans gel hydro-alcoolique. Avec le Portrait du jeune Pietro Bembo, Raphaël vante les bienfaits du lavage des mains. Léonard de Vinci encore avec La Dame à l’hermine qui incite à faire des provisions afin de limiter les déplacements. Même au moment de la prière La Madone de Giovanni Battista porte des gants chirurgicaux. Pour Frederic Leighton, Orpheus et Eurydice doivent impérativement garder leurs distances. Pas de cash, paiements par carte! C’est le message de la Miss Worrell as Hebe de Benjamin West. Le Fils de l’homme de René Magritte n’échappe pas à la règle du port du masque: Il doit couvrir la bouche et le nez et une fois en place ne doit pas être manipulé.
Pour voir ces œuvres dans leur intégralité et voir le Bonaparte de David franchissant le Grand-Saint-Bernard au service du click & collect il faut aller à la source:Galerie Sakura.