[Extrait]: Musicien, auteur-compositeur américain et plus tard producteur, Tommy James mérite d’être pris très au sérieux. À 12 ans, il animait déjà le bal de fin d’année de son école du Michigan. À quinze, il avait sorti son premier 45 tours et à 16 enregistré pour le label Roulette son premier standard devenu disque d’or : Hanky Panky.
Deux ans plus tard, en mai 1968, nouveau coup d’éclat avec Mony Mony qui devient N°1 au Royaume-Uni. Grâce à un tel palmarès Tommy James & the Shondells obtiennent carte blanche de la part de la maison de disques ; une première dans l’histoire du rock ! C’est dans ce contexte que le groupe entre en studio pour enregistrer l’ébauche de ce qui allait leur offrir le plus gros succès de leur carrière : Crimson and Clover…
Le single sort en novembre 1968 et début 1969, devient N°1 au Etats-Unis, au Canada, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et en Suisse. Beaux scores également en Autriche, au Brésil, en Europe, au Mexique, etc ; bref partout sauf… en Grande-Bretagne. Pas mal quand même pour une tranche de psychédélisme au sonorités complexes dont les paroles sont nées dans la tête de Tommy qui, un matin au saut du lit, a eu l’idée d’écrire quelque chose à partir de deux de ses mots préférés qu’il trouvait poétiques : ″ crimson ″ et ″ clover ″ [le pourpre et le trèfle – NDLR]…
L’intégralité de la chronique est à retrouver dans le livre:
IN VINYLE VERITAS – REMEMBER THE SIXTIES 
Patrick BETAILLE, novembre 2023
