[Extrait]: C’est une habitude chez le canadien, ses disques sont immédiatement identifiables sans même les écouter. Pochettes sobres sur lesquelles ne figure que le titre de l’album, le nom et une photo de l’artiste qui, généralement, affiche la même mine que celle d’un pitbull à qui on aurait imposé un régime végane…
L’une des rares et première fois où Leonard Cohen (1934 – 2016) déroge à la règle, c’est en août 1974 avec New Skin for the Old Ceremony, son cinquième disque. L’estampe utilisée pour l’album représente une gravure tirée du Rosarium Philosophorum, un traité alchimique du XVIème siècle publié en 1550. Sous forme d’allégorie sur l’union des contraires, deux anges couronnés et ailés semblent sur le point s’adonner aux joies de la-bête-à-deux-dos. Activité, on le sait, ô combien bassement terrestre. Puritanisme oblige la gravure sera censurée, notamment aux USA et en Espagne…
La maison de disques fera donc modifier l’artwork de Teresa Alfieri. La suggestion d’un probable accouplement sera couverte par l’ajout d’une aile sur l’un des séraphins…
L’intégralité de la chronique est à retrouver dans le livre:
In Vinyle Veritas – Éloquence et Désaveu du Cover Art
Patrick BETAILLE, février 2025
