[Extrait]: Au milieu des années 80, le hard FM se caractérise par une déferlante populaire et mondiale au cœur de laquelle surfent allègrement les Iron Maiden, Van Halen, Europe, Def Leppard et consort. À la fin de cette décennie, c’est Bon Jovi qui devient la référence absolue de ce glam metal qui arbore futals moul’ boul’ et tignasses peroxydées à la mode MTV.
Formé en 1983 et emmené par Jon Bon Jovi, le groupe américain sort son troisième album le 18 août 1986. Slippery When Wet interpelle à cause de son titre ambigu [glissant quand c’est mouillé] et de son gros plan sur une jeune femme à forte poitrine vêtue d’un tee-shirt mouillé et moulant. Jugée sexiste et provocatrice, la photo de Mark Weiss sera remplacée par celle d’une vitre humide et embuée sur laquelle le titre de l’album est tracé à la main. Dixit Jon à l’époque, ″ ce disque devra être un tournant décisif dans la carrière du groupe ″. Il le sera en devenant la plus grosse affaire de l’année 1987 avec 17 millions d’exemplaires écoulés.
L’intégralité de la chronique est à retrouver dans le livre:
In Vinyle Veritas – Éloquence et Désaveu du Cover Art
Patrick BETAILLE, octobre 2025

Même sans l’image, le titre transpire de sous-entendus.
Oh si peu! 😂
On peut saluer, une fois de plus, le travail de la censure. Il n’y a aucun doute possible, en supprimant la pochette originale (rien de méchant), nous vivons tous dans un monde meilleur… 🎸🎸🎸
Si meilleur = puritain, incontestablement! Hélas!
La censure aurait dû demander au photographe, de refaire la photo, une fois le tee shirt coupable retiré… et « pi c’est tout »
Sans Tshirt ça doit gueuler « à moi la liberté »