Didier Céré – Rock Rebel

Il est là et bien là Didier. Ambiance Milwaukee, il pose devant un bouclar sur un Panhead de 1948. Tout y est! Les tatouages, les bagouzes, le perf [NDLR: manque juste la tanche de jack mais on se doute bien pourquoi!] et la pilosité poivre et sel qui témoigne de 40 années passées sur les routes avec Abilène, Bootleggers et consorts. 40 années à fréquenter de près ou de loin des légendes françaises et internationales dont – excusez du peu – Johnny Hallyday, ZZ Top, Calvin Russell ou Moon Martin. 40 années de passion au service d’un rock high energy. Revoici donc le vieux rocker – c’est ainsi que lui même se présente – pour un deuxième album solo: Rock Rebel. Et quel album! 10 titres au cœur desquels la voix de Didier fait des merveilles pour donner au boogie et au rockabilly qu’il affectionne tant la place qu’ils méritent. Rock Rebel, le titre, ouvre les hostilités et annonce la couleur. À l’instar de six des 10 autres morceaux c’est en français, ça swingue et ça pulse velu. Exception faite de Salut Charly (une belle ballade aux accents country composée en son temps par Michel Mallory pour Jojo Smet) c’est une déferlante qui submerge ce skud de 38 minutes. Parce que là y’a du beau monde. Des connaissances locales affutées parmi lesquelles Michel Lesgourgues au sax, Nico Wayne Toussaint à l’harmonica, Jean-Pierre Medou et Jean-Michel Calleja aux guitares mais aussi Patrick Verbeke himself à la slide. Présents également et entre autres pointures d’outre-Atlantique Buddy Whittington, un ex des Bluesbreakers de John Mayall et Redd Volkaert qui fit partie du backing band de Merle Haggard. Tous deux signent d’ailleurs Lalla’s Boogie, un boogie woogie effréné qui filerait des fourmis dans les guiboles d’un paraplégique. À la basse, Kris Jefferson qui a participé aux enregistrements de plusieurs albums de Popa le Chubby et au piano, Floyd Domino, un temps compagnon de scène d’un certain Willie Nelson. Tout ce beau monde n’est pas là pour assurer le minimum syndical ou enfiler des perles. Ça joue et ça sonne, bien! La production abat l’atout de l’accord parfait et l’on se surprend à plusieurs reprises à tendre une oreille attentive vers ces guitares ciselées et ces cuivres qui claquent comme des élastiques de string. Bref les conditions idéales sont réunies pour un moment des plus agréables, le nôtre. Ce disque est celui de la maturité et il sonne comme un chant du cygne. Mais je vous rassure il n’en est pas un. Quand bien même! Je reste persuadé que Didier Céré n’a pas encore dit son dernier mot et que même en ces temps troublés il est en mesure de pouvoir nous prouver qu’il ne va pas s’endormir sur les lauriers de plusieurs nominations méritées aux Highway Awards et qu’il en a encore sous les semelles de ses tiags; notamment sur scène. Rock Rebel sort très prochainement ce mois-ci. Alors pour toute info et commande: txdidier@wanadoo.fr ou sur la page Facebook: Didier Céré & All Stars. À bon entendeur… Rock’n’Roll bordel!  

Patrick BETAILLE, décembre 2021

Abilene – Take no Prisoners

Nouvel Album AbileneLe moins que l’on puisse dire c’est que Didier Céré n’est pas en peine lorsqu’il s’agit de partager sa passion pour le rock high energy. Auteur-compositeur, adaptateur avisé, en solo ou au cœur de formations qui écument les scènes de France, de Navarre et d’ailleurs, il contribue sans conteste à ce qui ce fait de mieux dans l’hexagone en terme de country music et southern rock. De shows en festivals, après 40 ans passés sur les routes, le chanteur guitariste est de retour avec un nouveau skud pour lequel il a fait appel aux fines gâchettes qui sévissaient dans le Sud-Ouest des années 80: Abilène! Ils sont là; Jean Pierre Medou et Jean Michel Calleja aux guitares – Daniel Quenard aux Drums avec en renfort Pascal Davant à la basse. Ils sont là; comme au bon vieux temps, quand ils ouvraient pour Dr Feelgood, Inmates, Ozark Moutnain Daredevils ou Little Bob et ils n’ont rien perdu de leur énergie. Dix titres qui déboulent comme un gros twin sur la route 66. C’est du brut de décoffrage, bougrement efficace et Didier Céré n’a pas son pareil quand il s’agit d’offrir toute la puissance de sa voix au rock’n’roll survitaminé qu’il affectionne et auquel la formation paloise rend ici hommage. Attention! Take no Prisonners Rock’n’Roll est un paquet de dynamite qui va vous péter à la gueule et vous propulser au sein d’un revival où Cochran, Setzer, Slade, Motorhead et Georgia Satelittes régnaient en maîtres pendant que The Gun faisait la course avec le Diable. Sortie officielle de cet excellent album en janvier. Pour écouter des extraits c’est Ici! Toutes infos et commande c’est ! Allez y sinon c’est la privation de Jack Daniels et le goudron et les plumes qui vous attendent!

Tracklist: Le rade des zombies 3:31- Summertime blues 3:10 – Malaise à Nogales 3:52 – Cum on feel the noize 3:52 – Race with the Devil 3:01 – Bomber 3:57 – Sergio my hero 4:07 – Red hot 3:31 – Gudby T’Jane 3:47 – Keep your hands to yourself 3:21.

Patrick BETAILLE, décembre 2019

Bands for Sergio – Le Rock se mobilise!

Bootleggers Bands for Sergio

Connu sur la place de Pau en tant que tatoueur talentueux, Sergio Cere a parcouru plus d’un demi million de kilomètres au guidon de son Shovel de 1975. Après à un grave accident, la vie de ce biker respectueux et respecté a dramatiquement basculé. Même après la sortie d’un long coma de trois mois, l’état de Sergio reste préoccupant. Son frère Didier, chanteur et guitariste des Bootleggers et d’Abilène (le groupe qui a mauvaise haleine! NDLR), a sollicité ses contacts au sein du milieu musical pour venir en aide à son jeune frère. L’idée consiste en l’élaboration d’un album pour lequel des artistes de talent se sont mobilisés. Parmi ceux là figurent The Dusters, Van Wilks, Jimmy Cornett, Big Joe & The Space Cowboys et bien d’autres qui ont donné le meilleur d’eux mêmes pour produire une musique si chère au cœur de Sergio et de ses amis: une compilation de 20 titres de Country, de Rock, et de Country Rock. Les fonds générés par la vente de cet album disponible très bientôt seront destinés à couvrir les frais générés par de longs mois de réadaptation dans un établissement spécialisé pour grands traumatisés crâniens. Les rockers ont du cœur et plus que jamais il est temps de le prouver en se joignant au clan des quelques 200 souscripteurs qui ont déjà répondu présent en gueulant ″Rock’n’Roll bordel!″. C’est Ici: Bands for Sergio!

Patrick BETAILLE, novembre 2017