Cher Père Noël, j’ai laissé sous l’arbre des galettes pour toi et des carottes pour tes rennes. Comme j’ai été très sage, je voudrais que tu m’apportes une moto Egli-Vincent. À bientôt et merci. Eusèbe.
Cher Eusèbe! Si tu veux vraiment être lèche-cul, offre moi une bouteille de Bourbon, une barrette de shit et invite des copines bien roulées. Quant à la Vincent, va voir chez Godet si j’y suis, connard!
Cher Père Noël, je voudrais que tu m’apportes un BMW NineT. Merci. Bruno. Cher Bruno! L’ improbable étron acheté à un gendarme ne te suffit plus? Tu ne manques pas d’air! C’est dit, cette année tu auras un sifflet. Connard!
Cher Père Noël, je voudrais que tu m’apportes une Guzzi California. Bisous. Patrick. Cher Patrick! Apprends d’abord à rouler et on avisera. Tu te contenteras d’un déambulateur pour t’éclater en maison de retraite. Prétentieux!
Cher Père Noël, je voudrais que tu m’apportes un Honda CBX 1000 cadre Martin. Tendrement. Olivier. Cher Olivier! Tu n’es qu’un petit branchouillard vintage addict et ça m’énerve! Pour la peine tu auras un caban, ça t’apprendra à vivre. Frimeur!
Cher Père Noël, je voudrais que tu m’apportes une Moto Guzzi Bellagio. S’il te plait. Philippe. Cher Philippe! Tu te contenteras d’une paire de tendeurs pour ta Ducat, ça t’évitera d’emmerder le monde avec le transport de tes bagages. Branleur!
Cher Père Noël, je ne veux rien mais j’ai laissé sous l’arbre des diots pour toi et des carottes pour tes rennes. A plus. Gérard. Cher Gérard! Si tu veux vraiment être lèche cul, offre moi une bouteille de Bourbon, une barrette de shit et invite des copines bien roulées. Non Mais!
C’est la couverture du numéro spécial que l’on voit chez les libraires un peu avant Noël. Elle est l’oeuvre de Marcel Gotlib. Nous sommes en 1975, le numéro 3 de Fluide Glacial vient de paraître. Énorme!
Je l’ai rencontrée par hasard. Elle prétendait s’appeler Marie Noëlle. J’ai appris par la suite qu’en fait elle s’appelait Jean et réalisé, mais un peu tard, qu’elle avait du Genie. Qu’importe, de toutes façons je n’ai même pas eu le temps de lui avouer que je ne m’appelle pas Jean Balthazar… Elle est partie comme elle est venue, telle une balle sur son Cafe Racer… Rouge, bien sûr! C’était La fille du Père Noël!