The Hellacopters – Overdriver

 

Trois après Eyes of Oblivion qui mettait fin à une pause amorcée en 2008, les métalleux suédois reviennent avec un nouvel album studio: Overdriver. L’occasion rêvée pour The Hellacopters de célébrer dignement 30 ans de bons et loyaux services rendus au rock énergique sous influence seventies. Sans pour autant laisser de côté un genre grâce auquel il a pu acquérir les faveurs du public, le gang nordique semble cette fois s’orienter vers quelque chose d’un peu plus classique certes, mais imprégné de sophistication et d’efficacité. Token Apologies et son intro tonitruante semble tout à fait adapté à une ouverture de concert. I Don’t Wanna Be Just A Memory est clairement influencé par une power pop à la fois énergique et classieuse grâce à laquelle le quintet parvient à maitriser sa fougue de la plus belle des manières. Soldier On, un beau mid tempo ponctué par des parties piano qui collent à merveille à l’ensemble. Retour aux sources avec Wrong Face On, Doomsday Daydreams et Faraway Looks, archétypes d’un classic rock vitaminé dans lequel Nicke Andersson et sa bande excellent. 

Au premier abord, Overdriver et ses 11 titres est peut-être moins facile à aborder que son prédécesseur mais ça n’est qu’une apparence derrière laquelle il faut savourer une belle constance, du talent et un soupçon d’originalité, même si…

À condition d’y prêter une oreille attentive on se laisse vite emporter par un ensemble harmonieux, des refrains convaincants et des guitares explosives. Pour ceux chez qui le doute subsisterait encore je conseille Leave A Mark qui clôture le débat en remettant l’église au milieu du village. 

Patrick BETAILLE, février 2025

The Hellacopters – Eyes of Oblivion

 

Formé en  1994, The Hellacopters n’avait pas donné signe de vie depuis Head Off, le précédent  album paru en 2008, dans la foulée de l’annonce officielle de leur séparation. 14 ans après,  les suédois sont de retour avec un huitième album studio: Eyes of Oblivion. C’est reparti mon kiki! Les grosses guitares et le heavy rock venus du froid sonnent à nouveau la charge comme au bon vieux temps. Du rock accrocheur, des riffs tranchants, voilà le carburant de ces 10 titres, et ce, même lorsqu’il s’agit d’aller flirter avec des ambiances plus blues (So Sorry I Could Die) qu’à l’accoutumée. Nick Anderson et sa bande ne sont pas frileux quand il s’agit de nous réchauffer et Eyes of Oblivion envoie pas mal de bois. Ça tombe bien, les vagues de froid n’ont peut être pas pas dit leur dernier mot.

Patrick BETAILLE, avril 2022