Chris Spedding – Motorbikin’

Chris Spedding, Motorbikin'Ils ont eu beau tout tenter, ils n’ont jamais décroché le banco dans la grande loterie du Rock. Chris Spedding fait partie de ces fils maudits tout simplement parce qu’ au début de sa carrière il eut la malencontreuse idée de se cantonner au rôle de session man. Son énorme talent a été constamment employé à contresens par des têtes d’affiche aussi variées que Bryan Ferry, les Sparks, John Cale et beaucoup d’autres. Chris Spedding est pourtant un vrai rock’n’roll man qui, victime d’une personnalité pas toujours très claire, n’a compris qu’un peu tard qu’il pouvait exploiter pour son propre compte sa virtuosité et ses compostions intéressantes. La popularité, il la rencontre en 1977 à la sortie de son cinquième album. Eponyme, le disque en question contient le fameux ″Guitar jamboree″ au cours duquel Chris imite le jeu d’ Albert King, Chuck Berry, Jimmy  Hendrix, Keith Richard, Eric Clapton, Jimmy, Page etc… En bonne place également, un single déjà publié en 1975 et qui a pour thème la Moto:

Too fast to live, too young to die. Écoute, c’est pas des blagues, j’ai eu ma nouvelle bécane aujourd’hui, c’est à couper le souffle! Viens je t’emmène où tu veux! Crois moi, à 150 c’est tellement bon de se sentir vivant…″ [Traduction libre: Marcel Destroy, extrait]. Ce titre, qui à l’époque est entré au top 20 anglais, c’est Motorbikin’ !

Patrick BETAILLE, juin 2017