Eric Clapton se fend d’un single pour évoquer ses problèmes de santé rencontrés après avoir reçu une injection d’AstraZeneca. ″Mes pieds sont soit gelés ou brûlants, soit totalement engourdis. Je sais bien que quelque chose ne tourne pas rond, je ne peux plus bouger les mains, je suis en nage, j’ai envie de pleurer et je n’en peux plus, déclarait t’il à l’époque. L’animation qui accompagne This Has Gotta Stop met en scène des individus hypnotisés, manipulés comme des marionnettes ou brandissant des slogans: Liberté! ou C’est Assez! Allusion également aux catastrophes climatiques et à Jam for Freedom, le groupe d’artistes de rues britanniques que le guitariste soutient dans leur mouvement contre les mesures de confinement. En juillet dernier le guitariste avait d’ailleurs déclaré ″qu’il ne se produirait sur aucune scène où il y aurait un public discriminé″. Sous la forme d’un shuffle bluesy et gentillet, This Has Gotta Stop ne mâche pas ses mots: ″Enough is enough. I can’t take this BS (NDLR: Bullshit) any longer. It’s gone far enough. If you wanna claim my soul, you’ll have to come and break down this door″. (Il faut que ça cesse. trop c’est trop. Je ne peux plus supporter cette connerie. C’est allé trop loin. Si tu me veux, il faudra que tu viennes défoncer cette porte). C’est prendre… ou à laisser! Merci à Juliette!
Patrick BETAILLE, août 2021