Un décret publié au Journal officiel début août va imposer aux applications de guidage de sensibiliser les utilisateurs sur l’impact environnemental de leurs trajets et à proposer des alternatives en terme de mobilité douce écoresponsable. Concrètement, lorsqu’un usager souhaitera planifier un trajet, le résultat devra afficher une estimation de la pollution engendrée par les différents modes de transports proposés. Les applications comme entre autres Google Maps, Waze et Mappy, devront mettre en avant des propositions d’itinéraires dont l’impact est plus faible en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Exemple: Si le trajet comprend un passage en voiture sur une portion où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 110 km/h, les applications devront offrir des alternatives permettant une baisse de la vitesse de 20 km/h engendrant moins de pollution. Ces applications devront aussi s’employer à proposer des itinéraires de délestage pour éviter l’usage massif de voies secondaires non prévues pour du trafic intensif. À partir de décembre 2022 les sites et applications devront aussi diffuser des messages de sensibilisation du genre: ″Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo″ – ″Passer de 130 à 110 km/h sur autoroute réduit votre consommation de 20%″ – ″Pensez à covoiturer″ – ″Adoptez une conduite écoresponsable″ – ″Au quotidien, prenez les transports en commun″.
Z’allez voir que bientôt il va nous être conseillé de ne pas rouler dans le salon, suggéré de ne pas stationner dans la rade de Brest et demandé de ne pas flatuler dans un parking souterrain. Comme s’il n’y avait rien de mieux à faire! ″Ça commence vraiment à me faire chier l’écologie!″ [Robert Bidochon].
Patrick BETAILLE, août 2022