Le lundi c’est permis – Jukebox

Source Photo: Tattooedmafia

 


[Michael Chabon, auteur américain]  ″ Request: I need to hear something that’s going to save my life! Remedy: Selecting songs from a jukebox – Demande: J’ai besoin d’entendre quelque chose qui va me sauver la vie ! Réponse : Choisir des chansons dans un jukebox ″ .


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Le lundi c’est permis – Bombe

 


[Frédéric Beigbeder/Au Secours Pardon]: ″ Les bombes, je les préfère sexuelles, et les attentats, à la pudeur – I prefer bombs to be sexual, and attacks to be modesty.


 

Le lundi c’est permis – Jackpot

© Illustration Gil Elvgren

 


[Flip Wilson, acteur américain]: ″ You can’t expect to hit the jackpot if you don’t put a few nickels in the machine – Vous ne pouvez pas espérer gagner le gros lot si vous ne mettez pas quelques pièces dans la machine à sous.


Patrick BETAILLE, octobre 2025

Sarah Brand – I Want to Ride Now!

© Sarah Brand

 

C’est évident! Sarah Brand aime les bagnoles; les Porsches en particulier mais, de manière générale, les racées, celles qui ont de la gueule, du chien et, sous le capot, le mordant qui va avec. Harley, Triumph, Ducati ou Norton font aussi partie des domaines de prédilection de l’artiste. Les bécanes font souvent l’objet de mises en scène dans lesquelles de belles amazones sont à l’honneur. Sans être des Pin Up au sens propre du terme, les filles peintes par Sarah restent résolument campées dans l’élégance d’un charme éloquent. Quel que soit le sujet, la technique du pinceau et le traitement de l’ambiance donnent à l’expression de l’ensemble des œuvres un style urbain des plus attrayants. Et lorsqu’il s’agit de capter l’atmosphère bariolée de New York où les taxis jaunes règnent en maîtres,  les couleurs éclatantes prennent réellement toute leur dimension. Pour en savoir plus, le travail de Sara Brand est visible Ici et !

Patrick BETAILLE, octobre 2017

 

Maly Siri – Good girls, Bad girls

© Maly Siri

 

Maly Siri exerce le métier de peintre et d’illustratrice. Elle est née en France en 1985 et vit actuellement au Canada. Même si les lignes harmonieuses des carrosseries d’antan l’inspirent, son univers de prédilection n’a rien à voir avec la mécanique. Maly s’épanouit dans un genre pictural en accord avec ses goûts et ses passions: les pin-up. Fascinée par des artistes comme Gil Elvgren ou encore Alberto Vargas, elle s’exprime au travers d’illustrations tantôt malicieuses, tantôt voluptueuses mais toujours dans cet esprit chic et sexy des représentations de femmes fatales, vamps audacieuses et beautés exotiques d’un temps révolu.

Patrick BETAILLE, novembre 2016

Alberto Vargas – Pin-Up en 33 tours

© Alberto Vargas

 

[Extrait]: Joaquin Alberto Vargas y Chávez devient célèbre dans les années 40 grâce à la publication dans Esquire Magazine de dessins de femmes peu, mais élégamment, vêtues et dotées de proportions idéales. Celles que l’on appelle déjà les ″Vargas Girls″ deviennent pendant la Seconde guerre mondiale une source d’inspiration dans le domaine du Nose Art. Dans les années 60 Playboy Magazine commence a publier le travail de l’artiste qui  connaît dès lors un succès sans précédent, l’amenant à devenir le maître incontesté de l’aquarelle et de l’aérographe appliqués aux Pin-Up. Vargas cesse de peindre à la mort de sa femme en 1974. Les seules œuvres qu’il réalise avant de mourir en 1982 sont des illustrations pour des disques de The Cars (Candy-O en 1979) et de Bernadette Peters (Now Playing en 1981).

 

© Alberto Vargas

L’intégralité de la chronique est à retrouver dans le livre:

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Julie London – Calendar Girl

Julie London: Calendar Girl 1956

 

[Extrait]: Au cours des années 50 Julie London (1926 – 2000) jouit d’une popularité considérable. En tant qu’actrice, cette californienne physiquement très intelligente, a tourné la bagatelle de 22 films dont certains aux côtés Gregory Peck et Rock Hudson. Musicalement elle connaît un succès fulgurant avec Cry me a River qu’elle interprète dans le film The Girl Can’t Help It (La blonde et moi) sorti en 1956. Cette année là également parait Calendar Girl, le deuxième opus d’une discographie riche de 34 albums. La mode est aux Pin-Up. Qu’à cela ne tienne ! La belle se retrouve mise en scène dans 12 tableaux calendaires qui détrôneraient à coup sûr les chalets enneigés et les chevaux neurasthéniques grâce auxquels les Petits Travailleurs Tranquilles nous délestent  annuellement de quelques euros. 12 poses…12 mois… Calendrier… Le concept du contenant s’applique aussi au contenu. 12 chansons, une pour chaque mois de l’année. Même pas peur ! Chaque titre intègre le mois qui lui revient de droit: 1. June in January, 2. February Brings the Rain… 12. Warm in December. Y figure même un Thirteenth Month bien négocié puisque illustré par une photo dont la suggestivité contribuera grandement à l’image de sex symbol de la dame. © photos d’illustrations de Gene Lester.

Julie London: Calendar Girl Thirteenth Month

À l’époque délicieusement dans l’air du temps, Jazzy à souhait, Calendar Girl bénéficie d’une orchestration soignée et savamment adaptée  à la voix chaude et suave qui aujourd’hui encore résonne dans certains lounges où des businessmen stressés rêvent d’un futur sans Powerpoint statisticiens. Pour conclure il convient d’ajouter que Julie London a été mariée à un certain Bobby Troop, célèbre pour avoir composé l’un des plus grands standards du Rock’n’Roll:  Route 66!!!


L’intégralité de la chronique est à retrouver dans le livre:

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Patrick BETAILLE, janvier 2013

Nose Art – Les PinUp ont du Nez

 

Avant que dans les années 50 ne débute l’âge d’or des Pin-Up, la seconde guerre mondiale est le théâtre d’un essor non négligeable quant à la diffusion de ces motifs provocateurs et affriolants. En attente d’opérations, certains pilotes font peindre sur leurs avions ces effigies qui deviennent très rapidement pour les équipages  une façon de se distinguer et d’afficher avec humour identité ou personnalité.  Au delà, le passe temps graphique consiste aussi en une forme de provocation vis-à-vis de l’ennemi mais encore de l’autorité militaire qui pourtant fait preuve de tolérance. Souvent inspirées par des publications de l’époque (George Petty, Gil Elvgren, Alberto Vargas…) ou encore par des actrices (Rita Hayworth notamment), ces représentations sont appliquées le plus souvent sur le nez de l’appareil ou sous le poste de pilotage. Chasseurs ou bombardiers deviennent le support sur lequel des artistes, amateurs ou professionnels, se livrent à ce qui allait devenir le Nose Art.

Vulgaire ou de bon goût, joliment fait ou approximatif, triste ou marrant, impertinent ou humoristique, le Nose Art à cette époque est partout, même sur les blousons. Pin-Up et autres personnages de Cartoons sont même agrémentés de trophées. Drapeaux ennemis pour chaque avion abattu, bombe pour chaque mission de bombardement, bateau pour chaque navire coulé, tout est bon pour afficher scores, intentions ou raisons d’être. ″ Bomber Girls mises à part, le motif le plus récurrent est celui d’une gueule de requin peint dans le bas du nez d’un chasseur à hélice ou à réaction. À l’origine créé par des aviateurs allemands pendant la première guerre mondiale, ce motif a été adopté par les aviateurs alliés pendant la seconde, principalement sur les  ″ Tigres volants ″ Curtiss P-40.  Aujourd’hui et à de rares exceptions près l’utilisation de sujets quels qu’ils soient tend à disparaître du contexte guerrier et ce sous couvert du politiquement correct. Ainsi récemment, les dessins de Pin-Up ont été interdits en Grande-Bretagne pour ne pas offenser les femmes ou les personnes de religion musulmane.

 

The Pretty Things – Silk Torpedo.

© Richard Manning – Hipgnosis

 

[Extrait]: Sorti en Octobre 1974 Silk Torpedo (littéralement: Torpille de Soie) est intéressant à plus d’un titre. The Pretty Things en sont au septième opus qui avec Parachute restera un des meilleurs crus seventies et la première entrée du groupe au Bilboard. Silk Torpedo est aussi le premier album sorti en Angleterre sous le label Swan Song Records fraîchement crée par Led Zeppelin, excusez du peu ! Enfin, la jaquette est l’œuvre d’ Hipgnosis, un collectif de graphistes britanniques formé en 1968. Ici c’est clair, les concepteurs ont bien assimilé l’approche Alberto Vargas ou  Art Frahm pour coucher sur le papier ce véritable plaisir des yeux. A l’époque du vinyl, 33 tours qui plus est, c’était un plaisir indescriptible de déployer le contenant et de s’y perdre en se laissant porter par les mélodies du contenu. Je pense que vous serez d’accord avec moi, aujourd’hui le format Cd se prête peu à ce genre d’errance. 


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Patrick BETAILLE, janvier 2011

The Fratellis – Costello Music

The Fratellis Costello Music
© Sam Hadley

 

Très belle surprise en 2007 que cet album du goupe écossais The Fratellis.  » Fratellis  » est leur vrai nom, ils sont frères, jouent vite, bien et fort. Avec ce premier album c’est la scène indie rock qui vient prouver une fois de plus que les jeunots sont capables de relever le défi… Tout n’est donc pas perdu, et à en croire le succès de Chelsea Dagger ils sont sur la bonne voie, étant entendu que la quasi totalité des titres de Costello Music est du même tonneau. À écouter absolument, à acquérir éventuellement et à ranger pas loin des Franz Ferdinand probablement. Pour la petite histoire, j’ai découvert ce groupe tout à fait par hasard, attiré par cette magnifique jaquette qui a toute sa place ici, au même titre que celles des singles. Toutes sont l’œuvre d’un certain Sam Hadley.

© Mark James – Sam Hadley
 

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