Certes dans une mesure moindre comparé à Led Zeppelin mais l’on est en droit de se poser quelques questions quant aux plagiats révélés par l’écoute attentive de certains morceaux de Deep Purple.
- ″Lazy″. Un des temps forts de l’album Machine Head (1972) semble venir tout droit de chez John Mayall & the Bluebreakers. Clapton adapte un titre déjà emprunté à Memphis Slim, Steppin’ Out.
- ″Smoke on the water″. Egalement sur la track list de Machine Head. Reconnaissable entre tous, le riff désormais légendaire avait en 1966 des accents de Bossa Nova sur un titre d’Astrud Gilberto: Maria Quiet.
- ″Fireball″. Tiré de l’album du même nom publié en 1971. Quasiment un copié/collé du cinquième titre de l’unique album des canadiens de Warpig: Rock Star
- ″Black Night″. Le titre sort en single en juin 1970 pour promouvoir l’album In Rock. Visiblement le riff a été emprunté à la version Ricky Nelson de Summertime .
- ″Child in time″. It’s a Beautiful Day est une formation qui gravite dans la sphère hippie du Grateful Dead et Jefferson Airplane. Deep Purple a l’occasion de les entendre et John Lord est totalement fasciné par le potentiel de l’un des morceaux de l’album éponyme sorti en 1969. La bande à Ritchie Blackmore se livre alors à une refonte du titre au départ purement instrumental. Des textes forts dénonçant par métaphores l’absurdité et les ravages des guerres sont ajoutés et portés par la voix d’un Ian Gillan surpuissant au sommet de sa forme. Dès sa publication ″Child in time″ goûte au succès énorme que ne connaitra jamais la version de Bombay Calling.
Patrick BETAILLE, octobre 2016