Roger Waters Face à un Mur!

On le sait, s’agissant de défendre les valeurs morales (cf sa campagne anti Trump entre autres) Roger Waters n’a pas l’habitude de mâcher ses mots. Mais quand il s’en prend à Mark Zukerberg, là, le co-fondateur de Pink Floyd sort de ses gonds.

J’ai reçu une demande à propos des droits d’utilisation de Another Brick in the Wall, Pt. 2. Mark Zuckerberg m’a proposé une énorme, vraiment énorme somme d’argent pour pouvoir utiliser le titre sur un film de promotion pour Instagram. Ma réponse a été : VA TE FAIRE FOUTRE! PAS QUESTION !″ Et d’ajouter: ″Je révèle ceci car il s’agit d’une démarche sournoise visant à tout contrôler. Ceux qui parmi nous bénéficient d’une notoriété – c’est mon cas quant à la gestion de l’édition de mon œuvre – ne devraient pas jouer ce jeu. JE NE PRENDRAI PAS PART À TES CONNERIES, ZUCKERBERG!″ Il m’a été répondu : ″Nous pensons que le thème central de cette chanson est toujours aussi prévalent et nécessaire aujourd’hui, ce qui montre à quel point votre travail est intemporel″… ″Mais en fait ils veulent utiliser ma chanson pour rendre Facebook et Instagram encore plus puissants qu’ils ne le sont déjà, et ce, afin de continuer d’appliquer la censure. Notamment en interdisant toute diffusion auprès du grand public sur le cas Julian Assange (WikiLeaks NDLR). Vous vous demandez comment ce petit con – qui a débuté en disant: Elle est jolie, donnons-lui un 4 sur 5. Elle est moche, donnons-lui un 1 – a pu acquérir le moindre pouvoir ? Et pourtant il est bien là! L’un des crétins les plus puissants du monde″.

Pour finir, le bassiste enfonce le clou: ″Allez, bande de Trolls, si vous voulez, traitez-moi d’hypocrite parce que j’ai osé poster ceci sur la plateforme merdique de Zuckerberg, Facebook″. Rien à foutre!″

Patrick BETAILLE, juin 2021