″Le nouveau contrôle technique devait entrer en vigueur en 2023. Annoncée mercredi 11 août, cette mesure avait provoqué la colère des fédérations de motards. Le décret a tenu vingt-quatre heures. Le lendemain de l’annonce de son instauration, le nouveau contrôle technique des deux-roues a été suspendu jusqu’à nouvel ordre sur demande du président de la République. C’est ce qu’a rapporté, jeudi 12 août, le ministère des transports à l’Agence France-Presse″… Source, infos et détails: Le Monde.
Avertissement: L’image ci dessous n’est en aucun cas le reflet de la réalité concernant une couverture de l’hebdomadaire Paris Match. Il s’agit d’un photomontage incorporant plusieurs éléments assemblés après retouches et trucages.
En juillet 2018, le nombre de véhicules flashés sur les routes désormais limitées à 80 km/h a été multiplié par 2,1 par rapport à la même période en 2017. Cela représente 260 000 flashs supplémentaires, pour atteindre un total de 500 000 flashs sur les routes. Dans 95% des cas, il s’agissait d’excès de vitesse de moins de 20 km/h qui rapporteraient annuellement quelques 350 millions d’euros à l’Etat qui aujourd’hui revoit sa campagne de communication. En effet. Au panier le discours consistant à convaincre les masses qu’en roulant à 22,2222 mètres par secondes le gain de 13 mètres en cas de freinage d’urgence peut sauver bon nombre de vie. Après l’argument de la sécurité routière, voilà l’argument écologique. Lors d’un déplacement au Luxembourg le 6 septembre 2018, Emmanuel Macron revoit sa copie et place le 80 km/h au centre de sa politique écologique: ″la vitesse à 80 km/h en France, c’est sans doute l’une des principales mesures écologiques. Personne ne la regarde comme ça, mais c’est la réalité! Tout le monde dit c’est terrible et ennuyeux. Certes, mais la réalité, c’est qu’on émet beaucoup moins quand on est à 80.″ Dans tout ça une constance demeure: de sécurité liée à l’état des infrastructures routières il n’est toujours pas question.