Henry Diltz – Doors: Morrison Hotel

Henry Diltz Morrison HotelAlors qu’il se promène avec sa femme dans les rues de Los Angeles, Ray Manzarek, clavier et bassiste de son état, tombe au 1246 South Hope Street sur un hôtel du nom de Morrison Hotel. Belle occasion!  Le musicien en parle aux autres et dans la foulée le groupe se rend sur place avec le photographe Henry Diltz, un de leurs amis. Le propriétaire de lieux refuse que son établissement soit photographié. Un peu plus tard, Diltz, remarquant qu’il n’y a plus personne à la réception, demande aux gars d’entrer et de se mettre derrière la devanture. La photo est faite et c’est celle qui figure au recto de l’album qui du coup s’intitule Morrison Hotel. Le même jour, quelques rues plus loin au 300 East 5th Street, The Lizard King remarque un bar dont le nom l’inspire et toute la troupe entre pour y écluser quelques bières. Nouvelle série de photos dont une avec le groupe accoudé au comptoir qui est retenue pour l’intérieur de la pochette de ce cinquième opus des Doors; quant à la façade du troquet, elle en illustre le verso. Un an plus tard, le patron du café reçoit un appel. Un certain Peter Morton lui demande l’autorisation d’utiliser le nom du lieu car il a en tête la création d’une nouvelle chaîne de restauration. Le Hard Rock Cafe était né!

Henry Diltz. Doors Morrison HotelDès sa sortie en février 70 Morrison Hotel connait un gros succès, mettant ainsi fin à une période difficile pour The Doors. Période marquée par l’échec commercial du précédent The Soft Parade et les démêlés judiciaires de Jim Morrison. Quant à Henry Diltz il a à son actif quelques 200 pochettes d’albums pour des artistes tels que Buffalo Springfield, The Lovin’ Spoonful, James Taylor ou encore les Eagles. Certains clichés du photographe font les couvertures de BillboardNewsweekRolling Stone et The Los Angeles Times.

Patrick BETAILLE, septembre 2019

Harley Davidson – Version Hard Rock Cafe

Sportster 883 Préparation GOC

Le Hard Rock Cafe de Cracovie fait appel au GOC (Game Over Cycles) pour la décoration de son établissement. Sur la base d’un moteur de Sportster 883, le constructeur polonais a élaboré une préparation gavée de références musicales. Le bras oscillant devient un manche de guitare doté de ses frettes, le support batterie se mue en façade d’ampli, le filtre à air prend la forme d’un micro et une caisse de stratocaster sert de cache bobine. Les roues pleines façon Fat Boy font référence aux 33 tours vinyles et même la selle cuir est estampillée des premiers accords de ″Hyghway to Hell″ d’ACDC. Quant à la peinture… Non rien! Bref, c’est moche, çà pique les yeux mais quel boulot! Infos, détails et surtout… photos Ici!